ECOLOGIE : Une militante écologiste ayant aspergée un tableau du musée d'Orsay relaxée
- La Rédaction de Planète Verte
- 21 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 janv.

La militante qui avait collé une affiche sur le tableau « Les Coquelicots » de Claude Monet au musée d’Orsay pour dénoncer le dérèglement climatique a été relaxée mardi par la 17e chambre correctionnelle de Paris.
« Je salue cette décision, qui me semble juste, tant sur le plan juridique que sur celui du respect des libertés individuelles », a déclaré son avocat, Yves Patouillard. Le 20 novembre, le procureur avait demandé la relaxe de la militante.
Le 1er juin 2024, vers 10h00, une jeune femme, portant un tee-shirt blanc arborant l’inscription "+ 4°C, l’enfer", avait placé un autocollant rouge d’environ 50 centimètres représentant un paysage apocalyptique sur le tableau, avant de coller sa main au mur.
La prévenue, militante du mouvement Riposte alimentaire (anciennement Dernière rénovation), prononçait un discours dénonçant l’« enfer » qui attend la population si les gouvernements n’agissent pas face au dérèglement climatique. L’action avait été filmée en direct et partagée sur le compte X de Riposte alimentaire, un mouvement militant pour une alimentation durable, qui mène depuis plusieurs mois de telles actions.
Lors de l’audience du 20 novembre, la jeune femme avait précisé que « si la vitre n’avait pas été présente, l’action de résistance civile n’aurait pas eu lieu ».
« Une condamnation pénale aurait constitué une ingérence disproportionnée dans l’exercice du droit à la liberté d’expression de ma cliente », a expliqué l’avocat.
Le tableau avait été retiré et pris en charge par une restauratrice, qui n’avait constaté aucun dommage. La militante, quant à elle, avait été placée en garde à vue.
Le musée d’Orsay, qui s’était constitué partie civile, a estimé son préjudice matériel à 27.788 euros, en raison des travaux nécessaires pour décoller l’affiche de la vitre protectrice et de la fermeture de l’exposition.
La militante avait déjà été condamnée en 2023 à une peine de deux mois de prison avec sursis et à un stage de citoyenneté pour des faits similaires.
コメント